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Les jeudis de l'AMOPA



Les jeudis de l'AMOPA 70 : saison3 :

Un jeudi par mois, nous proposons la découverte d'un site haut-saônois dans différents domaines : artistique, économique, patrimonial, touristique, culturel...

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Prochain jeudi de l'AMOPA 70    Saison3

INVITATION au 6ème JEUDI DE L'AMOPA Saison 3

 

Une exploitation agricole «grandeur nature»

dédiée à la formation et à l’expérimentation

 

En suite de notre dernière Assemblée Générale organisée dans les locaux d’Agrocampus au lycée agricole de Vesoul, nous vous proposons de prolonger la découverte des acticités et formations de cet établissement sur son site annexe à la ferme pédagogique de Port-sur-Saône.

 


 

Jeudi 11 avril 2024

 

à 14h30


Exploitation agricole
Route de Bougnon
70170 Port-sur-Saône

 

 

 

 Véritable entreprise au sein de Vesoul Agrocampus, l’exploitation agricole est un domaine privilégié pour la mise en situation professionnelle et la production de références techniques ou économiques à destination des acteurs professionnels.
Complètement intégrée à son territoire et présente dans de nombreux réseaux d’animation et de développement, c’est une unité de formation et d’expérimentation reconnue par le monde agricole.

Visite guidée autour de deux thèmes : exploitation et apiculture

  

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En projet :

Tréfileries de Conflandey
Entreprise bois factory à Demangevelle
Le vieux Quicey
Aquaculture à Avrigney

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Comptes rendus : 

6ème JEUDI DE L'AMOPA   Saison cinquième épisode de la Saisonà CHAMPLITTE

 Jeudi 21 mars 2024 à 9h30 : "Rêves Mexicains’’

 

 

CHAMPLITTE et « EL SUEÑO MEXICANO » ( 1)

 Comme beaucoup d’hommes et de femmes aujourd’hui tentent le «  rêve américain ou européen », il y a près de deux cents ans, une douzaine de familles de Champlitte, poussée par la misère due à des années de mauvaises récoltes, a tenté l’aventure de l’émigration pour vivre «  le rêve mexicain ».

 24 avril 1833 : Séduits par le projet d’un fouriériste utopiste ( S.Cuenot) quelque trente chanitois partent au Mexique pour fonder une colonie. Après 4 mois d’un long et pénible voyage ils atteignent leur « Eldorado » : le hameau de JICALTEPEC sur les rives du río Nautla dans l’état du Vera Cruz ( Est du Mexique).

La réalité est loin du «paradis rêvé». Certes les terres sont riches, fertiles, mais tout est à faire : construire des maisons, défricher, planter, cultiver… dans des conditions climatiques difficiles, supportant tant bien que mal les maladies (fièvre jaune, choléra…), qui emportent plus d’un.

Rejoints par d’autres compatriotes ( ils seront bientôt 600) ces chanitois surmontent les épreuves, s’installent peu à peu dans leur nouvelle vie de planteurs de canne à sucre, maïs, café, tabac, piments…On est loin des champs ravagés par la grêle, les arbres par le gel, la vigne par la maladie. Bientôt certains traversent le río Nautla pour fonder en face de Jicaltepec le village de San Rafael en souvenir de leur bienfaiteur Rafael Martinez de la Torre qui leur a vendu à bas prix des terres qu’ils font prospérer.

 1914 les hommes refusent de rentrer en France pour aller à la guerre. Ils perdent leur nationalité française et ainsi deviennent mexicains.

 1956 : un mexicain répondant au nom de Paul CAPITAINE visite Champlitte à la recherche de ses ancêtres. Sa rencontre avec Jean Christophe Demard (fils des fondateurs du musée) est à l’origine des liens qui depuis unissent Champlitte et San Rafael. JC Demard ira plusieurs fois au Mexique pour retrouver les traces haut-saônoises laissées par les « aventuriers » chanitois du 19ème siècle et perpétuées par leurs descendants.

 21  novembre 1986 : le jumelage entre les deux villes permet de multiplier les échanges notamment à travers une association « Haute-Saône - Mexique » et la présence de professeurs de français à la Casa de la cultura de San Rafael.

 21 mars 2024 : sous la conduite de jeunes guides une vingtaine d’«amopaliens» découvre toute cette histoire lors d’une sortie au Musée de Champlitte. L’espace « Rêves mexicains » retrace l’aventure des chanitois au Mexique mais aussi permet de découvrir la richesse des civilisations et cultures amérindiennes, notamment totonaques grâce à divers objets, peintures, costumes, masques….

L’espace d’un matin cette visite les a transportés en terre mexicaine à plus de 9 000 kilomètres.

Un voyage à concrétiser car aller à San Rafel et Jicaltepec c’est retrouver une « part de la Haute-Saône » en étant accueilli chaleureusement.

¡ Buen viaje !  ¡ Hasta luego !

 Patrick T

 « Le rêve mexicain »

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Photos du jour : Patrick TOURNADRE


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"Le Centre Régional de Restauration et de Conservation des Oeuvres d’Art"  à Vesoul

Il s'agit de la même visite que celle d'octobre 2023 pour un deuxième groupe, compte tenu du nombre limité de participants à chaque visite. Voir ci-dessous compte rendu d'octobre.

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4ème sortie de la Saison3, à ANJEUX  

               Jeudi 18 janvier  2023 : Le Monde des Sorcières 

       

Pour découvrir « le monde des sorcières », nous étions 25 adhérents à avoir fait fi de la météo pour nous retrouver dès 8h45 devant la mairie d’Anjeux.

Sous une pluie fine et pénétrante, Martine Aubry-Voirin, notre guide, nous a accueillis pour présenter ce village emblématique des procès en sorcellerie engagés entre 1627 et 1632 par une Inquisition féroce.

Mme Aubry-Voirin qui est archéologue et céramologue, spécialiste passionnée d’histoire du patrimoine, nous a conduits à travers le village et a enrichi notre matinée autour de plusieurs sujets.

  1. La maison-prison d’Antoine GUILLAUME :

Devant la mairie et un des panneaux du circuit patrimonial et touristique aménagé par la commune, nous avons repéré la maison qui a servi de geôle, avant leur condamnation au bûcher, à ANNE, GUILLAUME et NICOLE, accusés de sorcellerie.

Nous avons observé la bâtisse, assez banale, mais dont la particularité est d’être flanquée d’une tour nommée « VIORDE», abritant un escalier en pierres.

Depuis cette maison nous nous sommes dirigés vers l’église sans toutefois être contraints de nous y rendre à genoux comme Anne, Guillaume et Nicole. Victimes du phénomène d’hystérie collective et de superstition touchant la population de l’époque, ils ont été fouettés, torturés jusqu’au dernier instant précédant leur exécution. Certains espéraient ainsi obtenir de nouvelles dénonciations. Entre 1627 et 1632, la justice franc-comtoise instruisit 170 procès pour sorcellerie autour de Luxeuil et en particulier à Anjeux. Un quart des habitants d’Anjeux fut accusé.

  1. L’église :

Ruisselants de pluie, nous sommes entrés dans l’église d’Anjeux, église gothique datant des 15ème et 16ème siècles, inscrite aux Monuments Historiques.

A l’extérieur, nous y avions remarqué :

- son clocher curieusement placé à droite de la façade

- l’effigie tricéphale surmontée d’une mitre épiscopale au-dessus du portail évoquant à la fois Saint Rémi et la Trinité.

A l’intérieur, nous avons admiré les vitraux. EN 1998 ils ont été dessinés par Pierre CHASSARD, peintre créateur, et réalisés par Christiane CARTIGNIES, maître verrier. La force et l’originalité de l’œuvre sont le fruit de cette étroite collaboration entre un peintre et un verrier. Ils se sont inspirés de l’histoire des habitants d’Anjeux liés à la sorcellerie et condamnés au bûcher, de sources bibliques et du bleu turquoise de la source du PLANEY. Rappelons ici que la légende raconte que la source du PLANEY, très proche d’Anjeux, était le lieu où sorciers et sorcières se rassemblaient pour le rituel du sabbat. Les actuels vitraux de style contemporain dans un lieu très chargé en histoire ont remplacé les verres translucides des baies de l’église.

Notre attention s’est également portée sur les trois lièvres sculptés sur la clef de voûte surplombant le chœur de l’église. Encore un symbole de la Trinité ou une représentation du passé, du présent et de l’avenir ? Les trois lièvres sont unis par les oreilles : « trois lièvres, trois oreilles et pourtant chacun en a bien deux ». En Haute-Saône, ce motif ornemental circulaire se retrouve uniquement à Luxeuil et à Corbenay.

D’autres éléments dignes d’intérêt, tels les fonts baptismaux, le bénitier, le retable et le chemin de croix sont admirablement décrits dans le livret intitulé « L’église d’Anjeux et de la Pisseure » qui nous a été offert à la mairie.

De l’église, nous sommes passés à la visite du village.

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  1. Le village (143 habitants):

La pluie tombant toujours dru, nous étions bien sensibilisés au caractère inondable d’Anjeux.

  • Nous avons marché dans le village traversé par les ruisseaux du Chanois, du Durgeon et de nombreux petits cours d’eau bucoliques.
  • Le village étant une cuvette, de nombreux ponts (17 ?) ont été construits. Certaines maisons seraient totalement inaccessibles sans ces ponts et un cours d’eau passant sous l’une d’elles nous a été désigné.
  • Par le passé, avec la présence de tas de fumiers devant les maisons, le village pouvait vite devenir un cloaque en proie aux épidémies.
  • Nous avons vu le pré où s’érigeaient les fameux bûchers, en plein centre du village.

La pluie ne cessant pas, nous nous sommes repliés dans la salle du conseil municipal.

Mme la 1ère adjointe a continué de nous éclairer sur l’histoire du village :

  • Un précieux document/archive datant du 19ème siècle et représentant le plan du bassin hydraulique d’Anjeux a été déployé sur la table
  • Des considérations sur la présence de nombreux vestiges gallo-romains près de la source du Planey ont été partagées ainsi que sur la redécouverte de vestiges de voies romaines se rattachant à l’axe Luxeuil-Langres.

A l’issue de ces échanges, la matinée s’est terminée.

Nous remercions vivement Mme AUBRY-VOIRIN qui nous a fait découvrir les richesses insoupçonnées d’un si petit village et de ses alentours. Merci également à Christine TAUZIN pour l’organisation de cette sortie. Grâce à toutes les informations qui nous ont été prodiguées nous sommes armés pour revenir découvrir l’histoire et les mystères d’Anjeux à la belle saison.

Vers 12H15, nous nous sommes rendus à Saint-Loup  au restaurant « chez REMY » (clin d’œil à l’église d’Anjeux ?). Un délicieux repas nous attendait dans un cadre élégant, agrémenté d’une cheminée et de son feu de bois.

Martine et Dominique BODEZ.

 

Photos : Yves REYNAUD. Merci !

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Jeudi 14.12 : repas-concert au Lycée de Luxeuil avec Pascal POULAIN

Voir le compte rendu dans notre rubrique activités/repas-concert.

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Jeudi 16 novembre 2023

Musée Garret Vesoul : le peintre Jean Léon GEROME

Le jeudi de l'Amopa 70, saison3 du 16 novembre 2023 s'est déroulé avec 26 participants au Musée Garret de Vesoul où Mme Gangi, Directrice, nous a menés sur les traces du peintre Jean Léon GEROME.

Pour beaucoup de Vésuliens, Gérôme est une rue, un collège alors qu'aux États Unis, c'est un peintre très connu, présent au Musée d'art moderne à  New York par exemple et dans beaucoup d autres musées américains.
 Né le 11 mai 1824 à Vesoul, JL Gérôme est un peintre auteur de plus de 6oo tableaux,  sculpteur d'environ 60 œuvres et à l'origine d'une centaine de dessins.
Il composa des scènes orientalistes inspirées de ses  voyages en Turquie, en Afrique et en Égypte, mythologiques, historiques et religieuses et des sculptures essentiellement de personnages ou d'allégories. Il fut professeur à  l'école des beaux arts et forma plus de 2000 élèves.

JLGérôme est l'un des plus célèbres peintres français de son temps et l'un des principaux représentants de la peinture du second empire. 
Après son décès, le 10 janvier 1904, il tombe dans l'oubli et son œuvre sera redécouverte à la fin du XXe siècle.

La ville de Vesoul fêtera en 2024 le bi-centenaire de sa mort  avec tout au long de l'année un programme très varié et très riche en animations à ne pas manquer.

Cet après-midi s'est terminé en remerciant chaleureusement notre guide qui nous a fait, avec maints détails, découvrir la vie de JL Gérôme et sa peinture. 
Compte rendu et photos : Brigitte PISSENEM

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Première sortie de la Saison3 : Jeudi 19 octobre :

"Le Centre Régional de Restauration et de Conservation des Oeuvres d’Art"  à Vesoul


Depuis longtemps, je désirais visiter le Centre Régional de Restauration et de Conservation des Œuvres d'Art situé à Vesoul sur la route de Saint-Loup que j'emprunte fréquemment. Lorsque j'ai reçu, comme tous les membres de l’AMOPA 70, l'invitation à découvrir ce lieu, je me suis inscrite avec rapidité et enthousiasme. J'ai eu le bonheur de faire partie des “DOUZE” admis à participer à cette première visite des « jeudis de l'AMOPA » (le 19 octobre 2023).

Dès le point de départ, l'accueil chaleureux du responsable, Olivier Steib, a suscité notre intérêt pour tous ces objets et tableaux, souvent religieux, d'un autre temps. Cette association en autofinancement a été fondée en 1985. Elle a pour mission de restaurer les œuvres d'art privées ou publiques à domicile ou en extérieur. Elle fait partie des 800 lieux de restauration en France sous la conduite de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bourgogne-Franche-Comté.

La mission des intervenants issus de l'École de Paris, du Louvre, d' Avignon, de la Sorbonne et de l'école Boulle ainsi que ceux formés sur place, est de préserver le patrimoine dans quatre domaines que sont la sculpture, la peinture, le textile et le mobilier.

La visite débute dans la salle de diagnostic pour déterminer quelle sera l'urgence ainsi que le style d'intervention.  Les tableaux, sculptures, retables ou châsses viennent souvent des églises de Franche-Comté qui, à l'époque, n'étaient pas chauffées. Il est donc nécessaire d'utiliser des humidificateurs pour rétablir les conditions thermiques et hygrométriques de leur environnement.

Notre guide a beaucoup insisté sur le contrôle sanitaire, la chasse aux insectes xylophages ainsi que sur les propositions de traitement. La « clinique » des trésors contrôlés par le conservateur des monuments historiques est bien équipée : salle de radiographie, tente à anoxie (sans oxygène) pour détruire les larves des insectes à cœur de bois. Impressionnantes et passionnantes toutes ces explications données avec humour et une certaine distance pour ne pas dramatiser ces dégâts et malfaçons dûs au temps passé et parfois à l’ignorance de certaines techniques.

Nous sommes éblouis et admiratifs des compétences de la jeune artiste venue de Strasbourg qui repeint par petites touches des tableaux grand format comme le tableau de Sainte-Catherine et celui de l'école du peintre Gérôme. La sculpture d'Hercule de l'époque gallo-romaine est unique malgré une restauration ancienne très « approximative » !...

À l'étage, se trouvent d'autres ateliers comme celui d'ébénisterie où certains membres de l'ancienne Ecole Normale découvrent que des établis ont remplacé les lits de leur dortoir : «souvenir, souvenir ! » …

Puis, nous arrivons à l'atelier de dorure où des artistes font preuve d'un savoir-faire plein de finesse et de précision. Quelle patience et quelle passion pour redorer un miroir pendant 50 heures ! Il faut également des connaissances et de l'imagination pour reconstituer certaines parties des tableaux sur lesquels les dégâts sont importants.

J'ai beaucoup apprécié la liste des matériaux utilisés : le chêne de la Baltique, le palissandre, la cire, l’or, l'argent, le lapis-lazuli pierre fine d' un bleu intense et l’ivoire qui, comme l’ébène, est interdit à l’exportation. La colle de peau de lapin et les palettes en poil d'écureuil apportent une note « naturaliste » à cette liste d'outils. 

Nous terminons la visite très intéressante par la présentation d'un reliquaire mystérieux et précieux qui a nécessité la construction d'une chapelle. A quel personnage important  pouvaient bien appartenir ces reliques ? Une enquête est en cours ! …

Nous remercions chaleureusement notre guide Olivier, pour cette visite passionnante qui nous a montré comment effacer les outrages du temps sur nos trésors, sans en ternir la beauté.

Marie-Françoise Rigolot-Maillard.

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Photos : Brigitte PISSENEM

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Jeudi 27 juillet 2023 à 10h

Visite de la ferme hélicicole : "L'escargot de Vincent et Élise" à Frasne-le-Château

 

            Élise et Vincent Loigerot producteurs d'escargots nous accueillent chez eux, pour nous faire découvrir leur métier en passant par une visite des parcs à escargots élevés en plein-air et une dégustation des produits transformés :          

‘’Venez découvrir notre élevage d'escargots dans un cadre verdoyant. Aux petits comme aux grands, nous apprendrons les caractéristiques de cet animal, mais aussi ses ruses.

Élevage de plus de 500 000 escargots élevés en plein air, transformés et cuisinés de façon artisanale, avec laboratoire et point de vente. De la naissance des Escargots à la vente de nos produits transformés il n'y a que nous!’


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Photos : Yves REYNAUD. Merci !


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Visite guidée de la chapelle Notre-Dame du Haut à Ronchamp.

Jeudi 22 juin, une vingtaine d’adhérents et accompagnants ont pu participer à une visite guidée de la chapelle Notre-Dame du Haut à Ronchamp.

Nous démarrons notre visite par un rappel historique des grandes dates qui ont marqué l’histoire de ce site, un endroit exceptionnel qui s’ouvre sur quatre horizons. Au nord notre regard bute sur les reliefs des Vosges, au sud sur les sommets du Jura, à l’est se trouve la Trouée de Belfort, à l’ouest les plaines de Haute-Saône.

De par sa situation exceptionnelle, le site servit très tôt de point stratégique. La colline était occupée depuis l’Antiquité gallo-romaine. Un camp militaire y était probablement installé, le ‘Romanorum campus’ qui aurait donné son nom au village de Ronchamp.  Sanctuaire païen puis chrétien au Moyen-Âge, la chapelle servira de paroisse mais également de lieu de pèlerinage à la Vierge Marie.

A la révolution française, la chapelle est nationalisée, vendue à un artisan puis rachetée en 1799 par une quarantaine de familles de Ronchamp. Au XXème siècle, elle sera bien malmenée. Touchée par la foudre en 1913 puis frappée par les bombardements en 1944, elle en sort fortement endommagée et doit être de nouveau reconstruite. C’est sur les conseils de la Commission d’Art Sacré que l’association se tourne alors vers un projet de reconstruction résolument moderne et sollicite l’architecte Le Corbusier.  Ce dernier étant agnostique, il refuse dans un premier temps mais acceptera par la suite, conquis par la beauté du site et considérant ce projet, dédié à la Vierge Marie, comme un hommage à sa mère.

Les travaux débutent en septembre 1953, le chantier s’achèvera le 25 juin 1955.

Visite guidée de la chapelle Notre-Dame du Haut.

Après ce rappel historique, nous faisons le tour de la chapelle, notre guide mettant l’accent sur les caractéristiques des quatre façades ainsi que les travaux de restauration engagés depuis l’année dernière. Nous découvrons ensuite l’intérieur de la chapelle.

 Au cours de sa visite, le guide nous livre quelques détails insolites. Le toit de la chapelle qui nous fait penser indéniablement à la coque d’un navire aurait été inspiré à Le Corbusier par la carapace d’un crabe. Il faut imaginer à l’intérieur de cette immense coque une charpente de béton armé soutenue par 16 piliers. On nous explique que les murs, comme ils ne sont pas porteurs, constituent en quelque sorte l’enveloppe de la chapelle, une enveloppe faite de courbes, interrompues parfois par une ligne tranchante, comme l’arête sur la façade sud. A l’extérieur comme à l’intérieur, les formes géométriques, empreintes d’une grande simplicité (croix ou autel en pierre de la façade est, chaire, confessionnal à l’intérieur de la chapelle…) contrastent avec les courbes et les rondeurs. Côté est, les trous laissés par les échafaudages semblent créer une constellation d’étoiles.

Sobriété rime toujours avec fonctionnalité. La gargouille côté ouest ainsi que le campanile dessiné par l’architecte Jean Prouvé et situé à l’extérieur de la chapelle en sont la preuve. Petite anecdote sympathique au sujet des cloches du campanile : alors que les deux cloches de gauche proviennent de l’ancienne église, celle de droite a été refondue. Elle sera nommée Charlotte-Amélie-Yvonne-Marie en hommage à la fois à la mère et à la femme de Le Corbusier.    

La lumière est un élément incontournable de cette architecture. Eblouissante lorsqu’elle frappe les murs blancs recouverts de chaux, elle se fait discrète et diffuse à l’intérieur de la chapelle. Le Corbusier avait imaginé la chapelle comme une grotte. Lumière filtrée ou rasante, rais, colonnes ou puits de lumière, celle-ci joue avec l’architecture et varie selon les saisons, les moments de la journée. Elément insolite encore et qui joue avec la lumière cette statue de la vierge Marie, à contre-jour, qui pivote sur son axe et peut être tournée tantôt vers l’intérieur, tantôt vers l’extérieur.

Sur le mur de lumière, des petites fenêtres semblent avoir été placées au hasard. Ce ne sont pas des vitraux mais plutôt des vitrages, précise notre guide. Ceux-ci mettent en valeur la lumière et laissent entrer le monde extérieur. Quelques vitres seulement sont colorées, quelques mots écrits sur le verre ou des éléments naturels sont peints sur les vitrages : nuages, soleil, lune, étoile… La nature est omniprésente. Sur l’imposante porte d’entrée en tôle émaillée, nous retrouvons cette présence d’éléments naturels. La porte pèse plus de deux tonnes et pivote sur son axe central, elle est signée des initiales de l’architecte (LC). Comme sur les vitrages, les couleurs sont éclatantes. Le Corbusier aimait faire jouer entre elles les couleurs complémentaires. Les formes sont sobres : mains, étoiles, chemin, nuages ou encore cette forme récurrente qu’est la pyramide que nous retrouvons dans le bassin de récupération d’eau côté ouest ou dans la Pyramide de la Paix côté est.


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Photos : Christian DAUTRICHE


Restauration. Visite du chantier

Après la visite de l’intérieur de la chapelle, notre groupe est scindé en deux. Casques sur la tête, nous faisons une petite incursion sur le chantier pour observer de plus près les travaux de restauration. Cette restauration était devenue nécessaire suite aux nombreuses fissures dans le béton et à l’oxydation des structures métalliques. Décapage chimique, sablage, mastic injecté dans les fissures… la restauration suit son cours. La partie sud est restaurée, les façades nord et ouest doivent être terminées cette année. Quant à l’intérieur, il faudra attendre 2024, de même que pour la façade est et la tour.

Lors de notre brève visite du chantier, nous observons les matériaux utilisés, leur aspect, le bassin de récupération d’eau. Malheureusement (et au grand dam du Président), nous ne pourrons pas monter à l’intérieur de la coque, l’accès étant bloqué par les travaux de rénovation.

En revanche nous pourrons visiter l’oratoire du Monastère Sainte-Claire où résident actuellement huit sœurs de l’ordre contemplatif des Clarisses. Avec ses immenses baies vitrées, le lieu est en effet propice à la contemplation. Il a été conçu par l’architecte Renzo Piano et on y retrouve béton brut, courbes, puits de lumière…

Une visite bien intéressante qui nous a permis de découvrir ou redécouvrir avec plaisir la lumière et l’harmonie de cette œuvre inspirée !


Martine ROUGET


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7ème JEUDI DE L'AMOPA     Saison2

Jeudi 25 mai  2023 à 14h

EAU MINERALE de VELLEMINFROY

         C’est en Bourgogne-Franche-Comté, dans une nature préservée, au cœur de la Haute-Saône, que l’eau de Velleminfroy puise toutes ses qualités et sa saveur unique.

La source originelle de Velleminfroy, la source Claire, ne date pas d’hier ! Découverte en 1828, elle fut déclarée « eau minérale naturelle » par décret de l’Académie Impériale de Médecine, en 1859, durant le règne de l’empereur Napoléon III.

Aujourd’hui, c’est la source Tom, forée juste à côté, en 1992 qui est exploitée. Une nouvelle unité d’embouteillage située entre Lure et Vesoul consacre aujourd’hui cette renaissance.

Tout est réuni pour faire de Velleminfroy une eau remarquable : riche en sels minéraux, calcique, magnésienne, elle ne contient pas de nitrate² et convient à un régime pauvre en sodium. Elle est la seule eau minérale naturelle à réunir toutes ces caractéristiques ! L’eau de Velleminfroy peut être bue à partir de l’âge de 2 ans³. Une consommation régulière d’eau de Velleminfroy sous forme de cure apportera bien-être et plaisir au quotidien.

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6ème JEUDI DE L'AMOPA     Saison2                                                                                                                                                                                                                        

Jeudi 27 avril  2023 à 10h

Visite du CHATEAU de RAY sur SAONE

             ‘’Le château de Ray-sur-Saône est un ancien château fort datant du X ème siècle. Le château appartient à notre département depuis la donation de Diane Baconnière de Salverte du 29 mai 2015. Il est en parfait état de conservation. Le parc est ouvert gratuitement à la visite. Il fait partie des plus beaux châteaux de la région de par sa richesse intérieure et extérieure.‘’


Jeudi 27 avril 2023 une quarantaine d’adhérents et accompagnants ont pu bénéficier d’une visite du château de Ray sur Saône et son parc, animée par deux guides chargés de la valorisation du patrimoine. Grâce aux explications données, riches, précises et passionnantes, nous avons pu découvrir ou redécouvrir ce château magistral, vieux de 1000 ans, qui au fil des siècles a connu de nombreuses mutations. La dernière propriétaire, Diane de Salverte, a fait don du château au département.

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L’allée centrale traverse un immense parc, ponctué d’arbres remarquables et nous mène sur le devant du château, les façades sont actuellement en cours de rénovation. Les travaux de restauration de la toiture sont achevés et offrent un spectacle exceptionnel grâce au panachage de tuiles dans un souci d’authenticité.

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En pénétrant dans l’édifice, la fraîcheur nous saisit et contraste avec l’ambiance estivale de l’extérieur. Au sous-sol, on admire l’immense cuisine avec son sol de dalles anciennes, son imposante cheminée et son immense batterie de cuisine aux armes de la famille. Notre regard est attiré par un puits d’une cinquantaine de mètres de  profondeur. A l’étage, dans la salle d’armes, une impressionnante galerie de portraits et un arbre généalogique nous donne une idée de la complexité des différentes histoires familiales. Le vestibule ovale, la chapelle et enfin les chambres aux décors somptueux nous font revivre le passé. On se surprend à rêver et à imaginer les personnages déambuler dans les pièces….

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Un grand merci à nos guides et à notre président organisateur de la sortie, qui a aussi prévu un copieux repas chez Yvette.

Christine TAUZIN

  


Merci à nos photographes : Yves REYNAUD et M-Claire GOTTARDI

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JEUDI DE L'AMOPA / Saison2/ Episode5 : compte rendu


« Jeudi » de l'AMOPA  à MONTAGNEY

pour la visite du HAUT FOURNEAU

 Le cinquième jeudi de l'AMOPA eut lieu un samedi !

Nous étions 18 amopaliens attendus ce 25 mars 2023 à Montagney pour la découverte du haut fourneau et de son environnement.

Il fallait juste au préalable avoir « câlé » les GPS en direction du sud est de la Haute Saône, via Cognières, notre point de ralliement, et non du sud ouest où se situe le Montagney haut saônois, et où, semble-t-il, le château, propriété privée, ne se visite pas.

Nous avons été chaleureusement accueillis par Monsieur le Maire, le Président et deux membres de l'Association des Amis de la Forge de Montagney, dans la partie supérieure du haut fourneau alors que tombait une forte pluie nous empêchant de voir le cadre paysager.

 C'est alors autour de la margelle en briques réfractaires d'un puits profond que nous avons appris que du 17ème au 19ème siècles, la Franche Comté, dont Montagney, avait été une très importante région productrice de fonte et de fer.

            En effet, les 3 conditions essentielles à la production étaient, ici, facilement réunies :

  • le minerai, abondant et immédiatement accessible, se ramasse le plus souvent, en grains, à fleur de sol ; il est ensuite broyé par de lourds pilons actionnés par une roue à aubes ;
  • le bois, provenant des forêts proches est transformé sur place en charbon de bois ;
  • l'eau courante de l'Ognon, source d'énergie, fait tourner, entre autres mécaniques, les roues à aubes qui mettront en mouvement les concasseurs et les soufflets nécessaires à l'accélération de la combustion...

           

            C'est avec des paniers coniques que les ouvriers déversent en permanence minerai concassé et charbon de bois, en quantités égales, dans le haut fourneau de 6,5 m.

La combustion du charbon de bois produit beaucoup de monoxyde de carbone qui permet, en plusieurs étapes, de passer de l'oxyde de fer, contenu dans le minerai, au fer. Le carbone, se mélangeant  un peu au fer liquide donnera la fonte.

Celle-ci sera récupérée à la base du haut fourneau pour être moulée, à l'origine essentiellement en boulets de canon, puis en barres, le moule étant une saignée dans le sol, ou en plaques ou encore, affinée, en lingots qui seront tréfilés.

            Le haut fourneau n'était arrêté qu'exceptionnellement, pour son entretien ou lors de crues de l'Ognon. Il s'arrêtera définitivement en 1850 pour cause de diminution trop importante du volume forestier. La forge est alors transformée en moulin à huile, détruit par un incendie, et en 1922 en usine hydro électrique alimentant les villages proches.

 

            L'activité du haut fourneau nécessitait l'intervention de nombreux acteurs, des  moins qualifiés, comme les ramasseurs de minerai, aux plus spécialisés , tels :

  • les modeleurs : ils créent, en bois, le modèle de l'objet à réaliser en fonte, comme par exemple les pièces constituant les fourneaux dont nous avons admiré la riche collection,
  • les mouleurs qui réalisent le moule en sable de l'objet précédent,
  • sans compter les charbonniers, travaillant et vivant dans la forêt, isolés mais en famille, et conséquemment à l'abri des pandémies !

           

            Nous avons pris le temps de visiter la maison des ouvriers, 24 logements d'une seule pièce, sur 3 étages, nous laissant imaginer, sans doute mal, les conditions de vie des familles...

 

            L'Association des Amis de la Forge de Montagney et ses passionnés bénévoles engagés, reconstituent patiemment, avec des objets et outils originaux, les ateliers de fabrication et maintenance attachés à la production du haut fourneau.

Ils retrouvent également des  savoir faire qui sont présentés au public le dimanche des Journées du Patrimoine, en septembre.

 

            Ce fut une matinée riche en découvertes et connaissances qui s'est prolongée à la mairie du village où nous attendait un apéritif fort sympathique et apprécié par tous !

Merci Monsieur le Maire ! Merci à nos guides ! Merci et bravo à l'Association des Amis de la Forge de Montagney !

 

Claudine Bilquey

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Photos : Christian DAUTRICHE

 

 

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4ème JEUDI DE L'AMOPA Saison2

 Compte-rendu de la visite à l’entreprise DALVARD

Le jeudi de l’AMOPA du 23 février a permis à 37 personnes de découvrir la société « DALVARD INDUSTRIES SA" située à Auxon.

Mme Dalvard, directrice et M. Lartigue, responsable d’atelier, nous ont accueillis dans le hall, très représentatif du savoir-faire de l’entreprise avec son escalier tout en courbes et son comptoir en acier massif.

L’entreprise « Ateliers Dalvard Frères » a été créée en 1959 et avait pour activités la serrurerie et la construction métallique légère. Elle s’est développée de manière constante au cours des années, a investi dans du matériel de plus en plus performant (des cintreuses, des plieuses, des ponts roulants, des cisailles guillotine, des machines à découper, …) et est maintenant installée à Auxon dans un immense bâtiment de 192 m de long sur 56 m de large.

Son effectif actuel est de 14 personnes.


La société Dalvard propose à ses clients, parmi lesquels 80 % sont français, une offre diversifiée de produits complexes et innovants dans le domaine des grandes longueurs, des fortes épaisseurs et des grandes sections en acier, en inox ou encore en aluminium. Nous avons ainsi vu réaliser de grandes ridelles de camion pliées et façonnées à partir d’une tôle en acier « spécial » très épaisse mais aussi des « petits » supports de chéneaux en galvanisé découpés au jet d’eau.

Les commandes sont variées et souvent urgentes mais l’entreprise est très réactive et sait s’adapter à chaque demande, même importante. Elle a par exemple réalisé les passerelles et les verrières des aéroports parisiens, des piscines de refroidissement pour les centrales nucléaires, le toit ouvrant du Stade de France ou encore les coques des bateaux-mouches du saut du Doubs mais aussi des ponts et de multiples constructions métalliques dans le domaine du bâtiment, du BTP, de l’armement, du transport routier, naval ou ferroviaire et même de l’art.

Cette visite a permis à chacune et chacun d’entre nous de découvrir une facette méconnue du savoir-faire haut-saônois. Un grand merci à Maurice d’avoir organisé ce rendez-vous du jeudi.

Annie WEYERMANN

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Photos Christian DAUTRICHE

 

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Compte rendu de notre dernière sortie :  3ème JEUDI DE L'AMOPA (Saison2)... ce mardi 24 janvier



UN MARDI A LA FROMAGERIE MILLERET de CHARCENNE

«A  9.45 h RV sur le parking de la Fromagerie Milleret » La consigne du président a été respectée !

26 inscrits, 26 présents bien décidés à suivre les explications de la «guide-maison » du jour.

La fromagerie MILLERET est une entreprise FAMILIALE, fondée en 1921 ; elle emploie actuellement environ 220 salariés (dont 4O % de femmes) pour assurer la production des fromages, essentiellement à pâte molle, bien connus dans notre région : Ortolan, Fin Fou, Charcenay, Roucoulons, Emmental, Cancoillotte…

Les fromages sont destinés à 65 % à la grande distribution sur l’ensemble du territoire français et

l’exportation représente environ 20% du chiffre d’affaires.

La fierté de l’entreprise : INNOVANTE, elle a réussi à rester INDEPENDANTE jusqu’à ce jour en proposant des produits SIMPLES mais de QUALITE IRREPROCHABLE tout en étant très soucieuse de l’environnement.

Chaque matin, 5 camions-citernes collectent le lait, dans un rayon de 25 km en moyenne, chez les 165 producteurs conventionnés ; chaque exploitation compte en moyenne 70 vaches montbéliardes pâturant 5 à 7 mois pour assurer la qualité du lait et donnant chacune en moyenne 24 litres par jour. Chaque point de collecte est soumis à un premier contrôle sanitaire (recherche d’antibiotiques) ; puis le lait arrive à la fromagerie où il est immédiatement refroidi à 4° puis pasteurisé (chauffé à 72°).

Il y a 4 qualités de lait pour les différentes fabrications : Le standard, le grand cru (pour fabriquer l’emmental) le Bio et le lait écrémé destiné à la fabrication de la cancoillotte.

Vient alors la procédure de fabrication du fromage à pâte molle :

1 – LE CAILLAGE : lait + ferments lactiques + coagulant : le lait devient alors plus solide, c’est le CAILLE

2 – LE TRANCHAGE : le caillé est tranché en petits cubes gorgés d’eau (= le petit lait) et brassé

3 – LE MOULAGE : le caillé est déposé dans différents moules selon la forme du fromage désiré

4 – L’EGOUTTAGE : pour permettre au petit lait de s’évacuer

5 – LE DEMOULAGE : les fromages sont sortis des moules, ils sont salés et disposés sur des grilles

6 – L’AFFINAGE : réalisé en caves, c’est le travail du fromager qui décidera de la durée idéale pour que les fromages développent toutes leurs saveurs. Pour l’Ortolan, c’est de 8 à 12 jours ; pour le Roucoulons, c’est de 15 à 19 j. La température de la cave (appelée également « hâloir ») oscille entre 7° et 13°.

Les fromages partent alors à l’emballage : on découvre, comme pour les opérations précédentes, beaucoup de machines automatiques contrôlées par quelques salariés.

Et un stock impressionnant de cartons tous formats qui serviront aux expéditions !

L’entreprise possède son propre laboratoire qui pratique des autocontrôles (jusqu’à 370 analyses par jour) qui portent sur la traçabilité, le nettoyage, les consignes d’hygiène, les conditions de travail, l’élimination des déchets (la fromagerie possède sa propre station d’épuration).

QUELQUES DONNEES EN VRAC

  • Il faut 2 litres de lait pour fabriquer 1 Ortolan
  • Une meule d’emmental pèse 80 kg et passe 3 mois dans les caves d’affinage
  • La fromagerie utilise environ 550 m3 d’eau par jour
  • La fabrication des fromages se fait de 4 h à 19 h
  • Production annuelle de fromage fondu : 8000 tonnes
  • Les locaux sont nettoyés quotidiennement par 3 salariés après 19 h
  • La devise de la maison : une recette simple : du lait, des ferments, du sel   et c’est tout ! pas de colorant, pas d’additif.

Midi : la visite est terminée !

Photo du groupe obligatoire avant de nous diriger en convoi à l’auberge « La Romaine » à Maizières pour partager un bon petit repas (sans fromages de chez Milleret !).

Nelly AMBERT

Malheureusement, il ne fut pas possible de prendre des photos sur le site de production.

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Photos : Christian DAUTRICHE 

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Jeudi 15 décembre ''C'est à ce prix que vous mangez du sucre'', Visite commentée de l'exposition temporaire
Maison de la Négritude CHAMPAGNEY

L’AMOPA70 à la maison de la négritude

 Pour la deuxième année des “Jeudis de l’AMOPA”, une visite mensuelle vise à faire découvrir aux amopaliens (adhérents de l’Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques, AMOPA70) un lieu haut-saônois touristique, historique, industriel, culturel ou patrimonial. 

Le président Christian DAUTRICHE a invité ses collègues à retrouver la maison de la négritude à Champagney pour l’exposition temporaire “C’est à ce prix que vous mangez du sucre”. Ce titre emprunté à Voltaire résume bien le contexte de la vie sur une habitation coloniale de Saint-Domingue au XVIIIème siècle.

Le guide du jour, Elodie LAMBERT, maîtrise à merveille le sujet. Elle a pu faire profiter les visiteurs de commentaires riches et particulièrement intéressants. Cette nouvelle exposition conçue par la Maison de la Négritude fait le point sur les conséquences du développement de la canne à sucre, du cacao et du café au XVIIIème sur la vie des habitants et de leurs esclaves dans cette colonie française entre 1697 et 1802) qui fut surnommée « la Perle des Antilles » en raison de son rôle économique considérable pour le royaume de France de Louis XIV à Napoléon Ier. 

A l’issue de la visite, le groupe a pu poursuivre les échanges autour d’une boisson chaude dans une salle communale mise à disposition par la municipalité.

 

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 JEUDI DE L'AMOPA / Saison2

Jeudi 24 novembre 2022 : les forges de Baignes


Dans le cadre des Jeudis de L' Amopa, nous nous sommes rendus aux Forges de Baignes où nous avons été reçus par M. Bernard BOUILLON, président de l'association des Forges de Baignes qui œuvre pour sauvegarder et faire connaître ce patrimoine industriel.

La trace de l'existence de ces forges date du 16e siècle mais son activité devient importante vers le 18ème. La plupart des bâtiments datent de la fin de ce siècle, l'architecte organise une place autour du haut fourneau (9 m de hauteur) encadrée de deux bâtiments en forme de quart de cercle (qui nous rappelle la saline d'Arc et Senans) séparés par les logements de ouvriers.



L'emplacement de ces forges n'est pas dû au hasard : en effet, il regroupe les trois conditions indispensables à son fonctionnement :

- Tout d'abord, le minerai de fer (petits grains entourés de terre), en quantité sur le secteur, qui était lavé à l'aide d'un patouillet (grand tamis),

- de l'eau (servant à faire fonctionner le moulin à eau de la forge) avec la rivière "la  Baignotte "

- et du bois (des forêts alentours) pour le combustible.


Mais les ressources vont finir par manquer et l'arrivée de la machine à vapeur plus efficace que le moulin à eau va faire s'effondrer le secteur de la métallurgie, les forges vont devoir fermer vers 1869.
Cette fonderie va se transformer en fonderie de fusion en fabriquant des objets utilitaires en utilisant de la fonte des hauts fourneaux de Lorraine.
Sous la marque Tiquet elle produit des fourneaux, des fers à repasser, des poids et bien d'autres objets utiles à cette époque.
Après la seconde guerre mondiale, la demande d'objets en fonte diminue et l'apparition du plastique signe la fin de cette activité.
Après l'arrêt de la production en 1961, l'entreprise fermera définitivement en 1963.

Aujourd'hui les forges appartiennent en partie au Département de la Haute Saône et est donc mis en valeur par l'association.
Une œuvre métallique réalisée par les élèves du lycée du Luxembourg aidée par le sculpteur JM Oudot rend hommage au passé industriel du site.

Après ces explications, nous visitons les différents bâtiments :
Logements des ouvriers, expositions de photos anciennes et de pièces de fonderie dans le bâtiment des machines, et l'Orangerie dernier   bâtiment rénové présentant la collection de fourneaux de Mr Bauquerey.

Cette journée très enrichissante et intéressante a ravi les participants et s'est terminée par un pot convivial dans la salle communale.

Brigitte PISSENEM

Crédit photos : Yves REYNAUD

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Comptes rendus des précédents "Jeudis de l'AMOPA 70" :

10ème jeudi de l'AMOPA : le vieux Vesoul mardi 26 juillet 2022

Dans le cadre des visites organisées par l’AMOPA 70, c’est avec grand plaisir que les amopaliens et leurs amis étaient invités à se retrouver jeudi 26 juillet 2022 devant l’Eglise Saint Georges de Vesoul pour découvrir une partie des merveilles architecturales de cette ville chargée d’histoire.

Durant deux heures, un guide expérimenté, Yannick DENOIX, nous a fait déambuler dans les cours et entrées de ces vieilles bâtisses vésuliennes du centre-ville. Nous avons pu admirer ces vieilles demeures avec leurs tours adossées abritant de magnifiques escaliers en pierres permettant d’accéder aux différents étages.

Quelle fût notre stupéfaction de constater que dans le passé, pour payer moins d’impôts, des doubles fenêtres avaient été transformées en simples fenêtres en supprimant la colonne centrale en pierre qui les séparait !

La ville de Vesoul ayant été souvent attaquée, détruite et reconstruite, nous n’avons pas été surpris aussi de constater un curieux mélange des genres en termes de style architectural.

Quelle fût enfin notre surprise admirative en découvrant sur la façade d’une cour intérieure, bien cachée du grand public, une reproduction à l’aide de bombes, d’une œuvre du peintre local Jean-Léon Gérôme, « La vérité sortant du puits » ! Ce travail qui a duré une semaine, a été réalisé en 2021 par l’artiste italien Andréa Ravo Mattoni dont la spécialité est de reproduire en grand sur les murs des villes des œuvres de peintres célèbres.

Merci à l’équipe de l’AMOPA 70 , d’avoir permis à la bonne trentaine des heureux participants à cette sortie, de passer un moment chaleureux, inoubliable et très instructif.

Denis Beltrami
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Gérôme
Photos Denis BELTRAMI

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Le jeudi 23 juin, l’Abbaye de Cherlieu et le Château de Bougey

 

Les vestiges de l’Abbaye de Cherlieu

Sur les pas des Cisterciens. L’Abbaye de Cherlieu est fondée en 1131 par un groupe de moines envoyé par Bernard de Clairvaux.

Dans le fond d’un vallon où coule un clair ruisseau, au milieu des bois, la communauté s’installe et se développe rapidement grâce au soutien des comtes de Bourgogne et des seigneurs locaux.

Très vite grâce, l’Abbaye devient la plus riche du Comté de Bourgogne grâce au revenu de 17 granges, la communauté compte plus de 500 moines (moines de chœur et convers). Durant la dernière moitié du XIIe siècle, une imposante église (98m x 54m) est bâtie. Le mur du transept restant témoigne de la splendeur de cet édifice de transition entre le roman et le gothique caractérisé par la simplicité. Elle accueillit les sépultures des comtes de Bourgogne dont Othon IV.

 

Le château de Bougey

A quelques kms de l’Abbaye de Cherlieu se situe le château de Bougey déjà mentionné en 1350. Forteresse avancée, sur les frontières de Bourgogne, de France et de Lorraine, elle se trouvait parmi les premières exposées aux agressions des ennemis de tous temps. Régulièrement incendié, détruit, il fut à chaque fois reconstruit. C’est un très beau témoin de l’architecture médiévale et renaissance dans un très grand parc arboré.

La famille Guyot de Saint Michel qui l’occupe depuis de nombreuses générations avec l’Association de Sauvegarde du Château (ASCB) multiplie les campagnes de restauration, y accueille des manifestations publiques. Le château de Bougey vient d’être retenu par la Mission du patrimoine- Stephane Bern 2022. Un projet ambitieux vise la restauration des anciennes écuries pour l’accueil du public : salles d’expositions, de réunions, espace sanitaire.

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Lundi 16 mai : SYTEVOM Noidans-le-Ferroux

 

Pour ce 8ème ‘’Jeudis de l’AMOPA’’, le Président Christian DAUTRICHE avait convié les adhérents, les sympathisants et les amis de la section à visiter le SYTEVOM de  Noidans le Ferroux.

A 9h30 nous étions une trentaine de visiteurs accueillis par le directeur général, sur le site du SYTEVOM ( Syndicat Mixte pour le Transfert, l’Elimination et la Valorisation des Ordures Ménagères) à Noidans le Ferroux. Monsieur Tary nous a présenté le site, créé en 1993, et transformé en SYTEVOM en 2007. Il concerne 263 367 habitants sur tout le territoire de la Haute Saône, et une partie du Doubs. C’est une collectivité territoriale qui réalise pour ses 11 adhérents -syndicats intercommunaux, communautés de communes et des communes de la Haute Saône et du Doubs limitrophes- des missions organisées en domaines de compétences :  une Collecte sélective en apport volontaire, un Traitement et valorisation des ordures ménagères, une Organisation du tri des matières issues de la collecte sélective, la Construction et la gestion des 35 déchetteries.

Après cette présentation nous sommes accompagnés par deux spécialistes du tri, Christelle Perringerard et Bouchaid Mlioued. Le centre est équipé d’un incinérateur d’une capacité de 41000 tonnes, de 5 quais de transfert de déchets répartis sur le territoire permettant d’optimiser le transport, d’un centre de stockage à Vadans, un centre de tri dont la capacité est portée à 20 000 tonnes par an qui traite les déchets valorisables issus de la collecte sélective effectuée en porte à porte et ceux des points d’apports volontaires, 1100 points d’apports volontaires (conteneurs à verre  et mixtes), 35 déchetteries d’accès libre et gratuit pour les particuliers,

Nous apprenons un mot magique EMBALLAGE. EMBALLAGE= RECYCLAGE

Les dons aux points d'apport volontaire "Le relais" doivent être mis dans des sacs bien fermés, il s’agit de vêtements, de chaussures liées par paires, de la petite maroquinerie, du linge de maison. Ils ne doivent pas être souillés ou mouillés. Ils sont réemployés dans les friperies, recyclés pour fabriquer de l’isolant, valorisés énergiquement.

Séparer les matières permet de faire des balles qui seront valorisées car reprises par des entreprises spécialisées : papier à  Golbey par exemple mais aussi en Espagne, Luxembourg.

Les bons gestes à adopter : trier avant de venir en déchetterie, demander conseil aux gardiens, éviter de tout mettre dans la benne enfouissement.

Avec 36 bouteilles on fabrique une couette, 6 briques de lait : un rouleau de papier toilettes, avec 570 canettes :  un cadre de vélo, 9 boîtes de conserves : une boule de pétanque, une tonne de papier recyclée c’est 16 arbres sauvés

Nos accompagnateurs nous équipent de casques audios. La partie visite est bruyante.

Nous visitons le centre de tri, il permet de dissocier 11 types de matériaux recyclables dans ses installations de tris mécaniques, optiques et manuels. C’est impressionnant ! Différents tapis transportent les déchets, l’affinage du tri permet une classification de plus en plus rigoureuse.

Puis nous voyons l’unité de valorisation énergétique (le four incinérateur, le bras équipé d'un grapin qui brasse les déchets pour qu’ils soient mélangés, les écrans de contrôle, l’unité de production d’électricité).  Elle est construite en 2006, a une capacité de 41000 tonnes par an, fonctionne 24h sur 24 et incinère 5,5 tonnes à l’heure. 41000 tonnes c’est 80% d’ordures ménagères, 12% de refus de tri, 3% d’encombrants. En 2020 l’unité a produit 16 482 MWh d’électricité soit la consommation de 2000 foyers. Le site produit son électricité. Les sous-produits appelés mâchefers sont criblés déferraillés et valorisés en sous couche routière. Les fumées sont désactivées et contrôlées.

Nous remercions les conseillers qui ont encadré la visite.

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Photos : Yves REYNAUD. Merci !

Pour clore cette matinée, le Président a présenté  les activités futures de la section et surtout les prochains ‘’Jeudi de l’Amopa’’ avec  les visites du Château de Bougey en juin , du vieux Vesoul  en juillet puis de l’usine de Velleminfroy ou encore du musée Garret.

Le groupe s’est ensuite retrouvé à l’Auberge de la Romaine pour un moment convivial très apprécié.


Françoise SORIANO

 

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7ème jeudi de l'AMOPA : visite du fort du Mont Vaudois


C'est dans l'Est du département que s'est déroulé le 7ème jeudi de l'AMOPA : visite du Fort du Mont Vaudois, à l'initiative de la vice-présidente de la section de Haute-Saône, Mme Marie-Claire Gottardi.

Mr Alain Roess, président de l'association des Amis Fort du Mont Vaudois (AFMV) a accueilli, sous un soleil radieux, les 20 visiteurs, venus de tout le département. Le groupe, encadré par Mr Gérard Blanchenoix, guide et Mr Alain Laurent, serre-file, a découvert l'architecture, les aménagements et les superbes rénovations faites en ce lieu depuis 2003, sur un parcours passant d'intérieur en extérieur, sur plusieurs niveaux.

Mr Blanchenoix a captivé les visiteurs par ses commentaires avisés, faisant revivre le fort, sur ses 5 ha, construit par mille hommes de 1874 à 1877 avec ses spécificités et sa capacité à résister avec 600 hommes à un siège de 6 mois. Renforcé en 14-18, le fort n'aura jamais servi, les destructions subies étant celles de 1944 pour le libérer de l'occupation allemande. Pont levis, chemins des fantassins et de l'artillerie, chambrées, magasin à poudre, casemates optiques, citernes, emplacements des tourelles galopin, fours à pain (fonctionnels!), abri, aération, récupération de l'eau,   fonctionnement et vie prévus en temps de paix comme en temps de guerre, construction et rénovation, tout (ou presque!) a été expliqué très justement au plus grand plaisir des visiteurs. De s'exclamer : « Déjà 3h de visite, je n'ai pas vu le temps passer ! » ou « Jamais je n'aurais imaginé une telle ampleur et de telles réalisations ! », « ça nous a marqué." Dans la cour d'honneur en fin d'après-midi, Myriam Michel, amopalienne elle-même et 2ème présidente de l'AFMV attendait les visiteurs et a présenté le musée avec le même enthousiasme.

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Au fort du Mont Vaudois, les prochaines manifestations prévues sont : journée du pain le 15 mai, fête de la musique avec l'école de musique de Héricourt le 18 juin, et concert de la chorale Achor le 25 juin (cf. site https://www.fort-montvaudois.com) 


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6ème jeudi de l'AMOPA 70 :

VISITE DU 17 MARS 2022 A LA SAHGEV A GEVIGNEY

(Société d’Applications Hydrauliques de GEVigney)

Dans le cadre des jeudis de l’AMOPA 70, une visite à la SAHGEV de Gevigney a été programmée à l’initiative de la vice-présidente, Madame Odile VIGNERON.

Madame Morgane FRETT, Directrice des Ressources Humaines nous a accueillis et a fait la présentation ainsi que la visite.

21 personnes ont participé. Cette société conçoit et fabrique des vérins hydrauliques depuis une quarantaine d’années, à l’initiative en 1981 de Louis QUIVOGNE, qui, fabriquant des machines agricoles, a répondu à un besoin personnel ;

Son fils, puis son petit-fils ont assuré la relève et le développement.

A ce jour, la SAHGEV fait partie du groupe ARIA Finance, avec une implantation en Bretagne, en Isère et un bureau commercial en Allemagne.

Quelques chiffres de la SAHGEV :

  • Surface des bâtiments 20 000 m2
  • Production : 690 000 vérins en 2021
  • 3 000 vérins par jour, de 8 à 210 mm de diamètre, 50 mm à 6 m de course
  • 360 employés, 270 salariés et 90 intérimaires
  • Chiffre d’affaires 2021 : 63 000 000 €
  • Plus de 830 km de tubes et tiges utilisés en 2021
  • Export à plus de 80 %

Pour moitié, la production vise le secteur agricole. Le reste se partage entre le transport, la manutention, les travaux publics, l’industrie et l’environnement.

La visite : Madame FRETT, avec beaucoup de règles de prudence, nous invite à découvrir les ateliers et nous explique par audio-guides les différentes étapes de fabrication.

Le personnel : il travaille en 3 X 8 avec une flexibilité en fonction du marché. Nous relevons une importante féminisation, sans stress, dans cette entreprise de dimension moyenne installée en milieu rural.

Nos remerciements : à Madame FRETT ainsi qu’à Madame VIGNERON pour cette découverte enrichissante.

Renée CHALON

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SAHGEV (5)
SAHGEV (4)
SAHGEV (3)
SAHGEV (2)

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